• "Pierre BEREGOVOY : Qui a osé assassiner le Premier ministre de la France ? Commanditaire français ou réseau étranger

    Samedi 22 juin 2013 : 25ème café hyper-républicain – "Pierre BEREGOVOY : Qui a osé assassiner le Premier ministre de la France ? Commanditaire français ou réseau étranger ? (20ème anniversaire)"

    Invités exceptionnels : Le Commissaire Marty-Vrayance et le réalisateur Francis Gillery auteur du documentaire « La double mort de Pierre Beregovoy »




    Pierre Bérégovoy, né le 23 décembre 1925 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime) et mort le 1er mai 1993 à Nevers (Nièvre), est un homme politique français. Il fut Premier ministre d'avril 1992 à mars 1993, sous la présidence de François Mitterrand.

    Sommaire

    Biographie

    Il est le fils d'Irène Baudelin et d'Adrien Bérégovoy, un Ukrainien, capitaine blanc et menchevik. Ce dernier, né à Izioum dans la région de Kharkiv en UkraineN 1, a immigré en France, où il tint un café-épicerie. À l'âge de 5 ans, Pierre Bérégovoy est pris en charge par sa grand-mère.

    Il épouse à Rouen Gilberte Bonnet (1920-2001) le 13 novembre 1948. Le couple a eu trois enfants : Catherine, Lise (née en 1960) et Pierre (né en 1973). Militante, notamment dans la vie associative, Gilberte Bérégovoy a siégé au Conseil économique et social après 1993. Catherine Bérégovoy-Cottineau, leur fille aînée, a été élue conseillère municipale de ClichyArch 1 dans les Hauts-de-Seine, sur la liste socialiste, en mars 2008Presse 1, et est déléguée aux retraités et personnes âgées. Son fils Pierre travaille à la BNP Paribas du Mali en tant que directeur général.

    Son frère, Michel Bérégovoy, s'est également engagé en politique. Ancien député socialiste de Seine-Maritime, il fut vice-président du conseil général de Seine-Maritime avant de décéder en décembre 2011. Le fils de ce dernier, Jean-Michel Bérégovoy, est un élu Verts au conseil municipal de Rouen, depuis les dernières élections, et l'épouse de Jean-Michel, Véronique Bérégovoy, est présidente du groupe Verts au conseil régional de Haute-Normandie.


    "Pierre BEREGOVOY en 2013 ? D’une actualité évidente pour la France ! Pourquoi ?"

     Le 1er mai 1993 à 19H, toutes les radios et les télévisions de France annonçaient au pays stupéfait que le dernier Premier ministre socialiste de François MITTERRAND, venait de se suicider avec l'arme de son garde du corps.
    Tous les journalistes, hommes politiques, relais d'opinion adoptaient alors - sans l'ombre d'un doute - la version du suicide de Pierre BEREGOVOY reposant sur la grande dépression qui affectait l'ancien ministre des Finances, notamment suite à l'affaire du prêt PELAT et à la cuisante défaite du Parti Socialiste aux législatives de mars.

    Personne ne s'attardait sur les faits en eux-mêmes, pourtant bien troublants.

    Presse comme responsables de tous bords s'en tenaient aux déclarations univoques de l'Elysée, du PS, et... du gouvernement de droite d'Edouard BALLADUR.

    Puisque gauche et droite réunies à nouveau dans une nouvelle cohabitation l'assuraient à l'unanimité, pourquoi donc remettre en cause cette version... ?

    Pourtant, 8 années après, le puissant Directeur central des RG Yves BERTRAND, tout récemment décédé en juin 2013, demandait à l'ancien directeur local des RG le commissaire principal Hubert MARTY-VRAYANCE de refaire une enquête visiblement bâclée, ce qui ne manque pas d’interroger dans un pays démocratique et républicain comme la France ...

    Se limitant aux faits, au témoignage des acteurs de ce drame, aux confidences des uns et des autres, le commissaire MARTY rendait des conclusions sans appel : pour lui Pierre BEREGOVOY avait bel et bien été assassiné ce soir du 1er mai dans une clairière au bord du canal de la Jonction.

    Mais le DCRG ne fit rien de ce rapport, s'empressant de l'enfermer dans son coffre où dormaient déjà tant de secrets.

    Par contre, une cascade d'ennuis professionnels s’abattit sur le commissaire MARTY destinée à le décrédibiliser, puis à l'évincer de la police où jusque là, il avait donné entière satisfaction.

    Deux ans après son enquête de terrain, l'essayiste Dominique LABARRIERE sortait un livre intitulé "Cet homme a été assassiné" paru en 2003 aux Editions de la table ronde.

    Puis ce fut surtout en 2008 le téléfilm de Francis GILLERY intitulé "La double mort de Pierre BEREGOVOY" qui rassemblait suffisamment d'éléments et de témoignages pour réduire à néant la thèse officielle du suicide.

    20 ans après le suicide - si étrange - de Pierre BEREGOVOY, où en est l'enquête ? Et surtout, quelles conclusions tirer de ces faits pour juger de l'état de la France en 1993 comme ... en 2013 ?

    Tel sera l'objet de ce débat reposant sur l’examen des faits, de tous les faits …. Hors de tout esprit polémique ou passionnel.

    Pour un débat républicain, hautement républicain.



    Titre original : "La double mort de pierre bérégovoy" par Francis GILLERY
    Durée : 89min. Genre : Docu-info – Découverte Origine : France - 2008

    Pierre Bérégovoy s'est-il donné la mort le 1er mai 1993 ? Des faits troublants et des témoignages contradictoires ébranlent sérieusement la thèse officielle du suicide. L'originalité de ce film réside également dans le portrait tracé de Pierre Bérégovoy :

    un homme aux ambitions présidentielles intactes mais un homme gênant politiquement... Samedi 1er mai 1993, 19h09.

    La nouvelle tombe, elle va stupéfier et bouleverser le pays tout entier : «Pierre Bérégovoy a tenté de se suicider d'une balle dans la tête». Pierre Bérégovoy avait quitté son poste de Premier Ministre un mois auparavant, suite à la victoire écrasante de la droite aux législatives.




     





     

    "La mort de Pierre Bérégovoy - Dominique Labarrière " critique de M. Hubert de CHAMPRIS

     

    [Exclusivité Politique-actu.com]

    Dominique Labarrière, La mort de Pierre Bérégovoy, La Table Ronde, 160 p., 16 €.

    Il y a peu, la chaîne de télévision privée Métropole 6 diffusait un documentaire prétendant vous démontrer que la thèse officielle était la bonne : Pierre Bérégovoy, ancien Premier Ministre de François Mitterrand s’était bien suicidé le 1er mai 1993. Parallèlement, la chaîne publique France 2, soit la chaîne d’Etat, «voie de la France» pour reprendre les termes employés par Georges Pompidou, prenait le contre-pied, laissant poindre l’assassinat de l’homme d’Etat.

    Ne sont-ce pas là des faits paradoxaux, sinon contradictoires qui nous vont dire que, décidément, l’ex ORTF n’est plus la porte-parole autorisée de la vision officielle des choses.. ? Car, convenons-en, il doit en avoir une, et relative à tous les secteurs de la vie, la vérité, dans une république qui se respecte, devant,- à vrai dire, ne pouvant - être réservée qu’aux initiés.

    Cela tombe bien. Car la question se réduit à celle-ci : peut-on se faire une religion de ces choses-là ? J.-F. Kennedy dut-il au seul Lee-Harvey Oswald de trépasser à Dallas le 22 novembre 1963 ? Ou le complexe militaro-industriel, le vice-Président Johnson, la mafia, Cuba et l’URSS ont-ils agi en sous mains ?

    Vous avez le choix, et autant d’essais très documentés à l’appui de chaque version. Robert Boulin s’est-il noyé tout seul en 1979 ? Un peu anatomopathologie vous en fait douter et les services spéciaux savent rédiger les lettres d’adieux. Mais, plus largement, l’Histoire n’est-elle pas la science chargée de réduire les mystères en énigmes, lesquelles seraient, par vocation et longueur de temps destinées à se voir résolues.

    On nage ici dans le domaine des convictions, d’autant moins convaincantes qu’elles sont intimes. Si vous ajoutez que le doute doit profiter à l’accusé, vous êtes encore moins avancé pour la bonne raison que ces deux principes à la fois s’épaulent et se contredisent :

    vous pouvez parfaitement éprouver au fond de vous une conviction qui cohabite avec un zeste de doute qui prend sa source dans le fait même que votre position n’est qu’une conviction, c’est-à-dire un avis dont vous ne pouvez imparablement démontrer l’absolu bien-fondé.

    Il nous semble en être ainsi en regard des causes de la disparition de Pierre Bérégovoy. Vivait-il alors une phase dépressive ? Sa veuve nous assure du contraire. Mais ce n’est pas un argument suffisant. Beaucoup croit connaître leurs proches et en ignorent tout, même ce qui devrait sauter aux yeux.

    Surtout peut-on être suicidaire et ne pas mourir de son suicide. Le fameux prêt ? Une ridicule affaire. Il avait commencé à le rembourser et les circonstances dans lesquelles il avait été contracté montrent en elles-mêmes que Bérégovoy était un honnête homme, ses chaussettes mal assorties dont Pierre Joxe se gaussait confirmant l’homme trop pur perdu dans un panier de crabes.

    En fait, à l’instar des hommes idéalistes, intègres, psychorigides et, parfois, presque naïfs, le maire de Nevers en avait peut-être trop sous-entendu dans son discours à la Chambre qui le voyait agiter une liste de politiciens malfrats : il est beaucoup plus dangereux de sous-entendre que l’on peut dire que de nommer et, sans autre forme de procès, accuser. Donc, Bérégovoy manœuvre pour qu’on le laisse un moment seul au bord de ce canal.

    Une infirmière coureuse et un autre jeune homme au moins entendirent deux coups de feu (il est vrai que Bérégovoy a pu tirer en l’air pour essayer son revolver avant de le braquer contre sa tempe).

    La balle paraît avoir suivi un curieux parcours, pour ressortir par le haut du crâne. Un peu comme chez Boulin, il y eut du cafouillage sur la certification de l’heure effective de la mort. Le compte-rendu d’autopsie est, comme dirait l’autre, abracadabrantesque : sa conclusion ne peut découler de ses constatations.

    Le dernier premier ministre de Mitterrand était sans doute anxieux. Il savait qu’il avait rendez-vous, mais pas avec lui-même.

    ASSISTER au débat citoyen sur Pierre BEREGOVOY

    Samedi 22 juin 2013 : 25ème café hyper-républicain – "Pierre BEREGOVOY : Qui a osé assassiner le Premier ministre de la France ? Commanditaire français ou réseau étranger ? (20ème anniversaire)"




     

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